La volatilité s’est emparée des marchés au premier trimestre de 2022. L’inflation, la montée des taux d’intérêt et les tensions géopolitiques ont nettement pesé sur
le rendement des marchés boursiers et obligataires mondiaux, lesquels ont essuyé des reculs à peu près semblables. Le marché des actions canadiennes a toutefois fait figure d’exception.
Dans l’ensemble, la volatilité s’est emparée des marchés boursiers en janvier au moment où les investisseurs et les banques centrales ont réalisé que l’inflation était bel et bien là pour un moment. Les perspectives d’un relèvement des taux plus rapide que prévu par la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont pesé sur les cours boursiers, surtout sur ceux des sociétés davantage orientées vers la croissance et dont les titres présentaient une évaluation élevée, comme celles des technologies de l’information et des services de communication. Tous les grands indices des marchés développés ont clôturé le mois de janvier dans le rouge.
En février, l’inflation a été reléguée au second rang des préoccupations des investisseurs qui ont commencé à craindre les tensions géopolitiques provoquées par le déploiement des troupes russes à la frontière de l’Ukraine. Les craintes d’une invasion se sont matérialisé le 24 février, jour où la Russie est entrée sur le territoire ukrainien. Le conflit et les sanctions imposées par de nombreux pays du G7 ont également plombé la plupart des marchés boursiers, en raison de la possibilité que les problèmes d’approvisionnement en ressources et en aliments de base ainsi que l’offre de produits industriels clés, déjà mise à mal par la pandémie, s’aggravent et stimulent l’inflation.
Les marchés boursiers se sont brièvement redressés en mars. La résistance des Ukrainiens et la condamnation ferme de l’invasion russe par les pays du G7 ont apaisé les craintes que le conflit s’étende à d’autres régions de l’Europe. Par ailleurs, la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont relevé leurs taux d’intérêt, mais ces hausses ont été conformes aux attentes du marché. Malgré leur rebond en mars, la plupart des marchés boursiers ont terminé le trimestre en berne. Le Canada a été épargné en grande partie grâce aux secteurs des ressources et des produits de base. Les sociétés productrices de pétrole et de gaz, de métaux de base et précieux et de fertilisants ont profité au net de la hausse des prix des produits de base.
Les marchés boursiers n’ont pas été les seuls à être en proie à de la volatilité. Les marchés obligataires n’y ont pas échappé, les taux d’intérêt ayant augmenté d’un bout à l’autre de la courbe. Ainsi, les portefeuilles d’obligations ont enregistré en majorité des reculs. En effet, la composante d’actions de nos portefeuilles équilibrés a mieux fait que la composante d’obligations, une situation plutôt exceptionnelle en période de volatilité.
Les craintes que suscitent la hausse de l’inflation et la guerre en Ukraine ne sont pas près de s’apaiser. C’est pourquoi nous nous attendons à ce que les marchés demeurent volatils pendant un certain temps. Dans ce contexte, nous demeurons convaincus que les portefeuilles bien diversifiés composés de titres de qualité permettront aux clients d’éviter les pertes de capital permanentes et d’obtenir, à moyen et à long terme, de bons rendements corrigés du risque.
| Rendement du marché (%) | T1 2022 | 1 an |
|---|---|---|
| Indice composé S&P/TSX | 3.8% | 20.2% |
| Indice S&P 500 ($ CA) | -5.7% | 14.9% |
| Indice MSCI EAEO ($ CA) | -6.8% | 1.0% |
| Indice des obligations universelles FTSE Canada | -7.0% | -4.5% |
| $ CA / $ US | 1.1% | 0.6% |
Les données ci-dessus concernant les indices sont calculées à partir de sources externes et, le cas échéant, représentent des rendements totaux.
Toutes les données sont en dollars canadiens, en date du 31 mars 2022.