Rendement des indices mondiaux

Titres à revenu fixe*
En août 2025, le marché canadien des titres à revenu fixe a enregistré des gains modestes, l’obligation à 10 ans du gouvernement du Canada tombant à environ 3,4 % pour l’ensemble du mois. La Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 2,75 % depuis mars, après avoir assoupli son taux de 225 points de base depuis juin 2024. Les investisseurs s’attendent à deux nouvelles baisses de taux de 0,25 % d’ici à la fin de 2026 pour soutenir la croissance dans un contexte d’incertitudes commerciales et inflationnistes. Pendant ce temps, aux États-Unis, les marchés à revenu fixe ont connu une légère volatilité, les rendements des bons du Trésor ayant fluctué en réponse à des données économiques mitigées. Les politiques de la Réserve fédérale continuent d’influencer le sentiment des investisseurs, mais aucune mesure décisive n’a été prise en août alors que le marché évaluait les tendances de l’inflation et les perspectives de croissance. Les segments des obligations d’entreprise sont restés relativement stables, aidés par des bénéfices solides et une demande constante de la part des investisseurs à la recherche de revenus, bien qu’il y ait eu un léger élargissement des écarts de taux reflétant un peu plus de prudence.
Dans l’ensemble, le paysage des titres à revenu fixe dans les deux pays reflète un équilibre entre les attentes d’assouplissement des politiques monétaires et la vigilance à l’égard des risques économiques et géopolitiques.
Actions*
Le marché canadien des actions a enregistré de bons résultats, sous l’impulsion d’une forte reprise du secteur des ressources (en particulier des métaux industriels), stimulée par la hausse des prix des matières premières et une demande intérieure solide. L’indice des sociétés à petite capitalisation S&P/TSX a fait un bond de 9,3 %, dépassant le gain de 4,9 % de l’indice composé TSX plus large, les actions des secteurs des matériaux et de la technologie ayant contribué à cet élan positif. Les banques et les pipelines ont également contribué aux gains, tandis que les biens de consommation de courante ont connu de légères baisses en raison de l’apaisement des inquiétudes concernant les droits de douane.
Les principaux indices boursiers américains ont augmenté pour le quatrième mois consécutif, alimentés par des attentes croissantes de réductions des taux de la Réserve fédérale après un rapport sur l’emploi de juillet plus faible que prévu et des révisions à la baisse des données précédentes sur l’emploi. Le marché a été stimulé par les bons résultats des entreprises technologiques et la bonne tenue des dépenses de consommation, bien que les valeurs de croissance aient subi une certaine pression en raison de la hausse des rendements obligataires.
Les marchés internationaux développés ont enregistré des gains modérés, en grande partie grâce à l’apaisement des tensions géopolitiques et à l’amélioration des perspectives de bénéfices. Les marchés émergents ont enregistré des résultats plus modestes, soutenus par la stabilisation des monnaies et l’amélioration des conditions d’exportation en dépit des incertitudes mondiales persistantes.
Perspectives des marchés
L’automne tend toujours à apporter plus de volatilité sur les marchés que le calme relatif de l’été. Septembre, en particulier, est connu comme le pire mois pour le marché des actions (le S&P 500 affichant une baisse moyenne d’environ 1,17 % depuis 1928) et la seconde moitié de septembre est la période de deux semaines la plus faible en moyenne. Cette volatilité accrue tend à être alimentée par des facteurs tels que les annonces de bénéfices des entreprises, les réunions de politique des banques centrales et la recrudescence des risques géopolitiques. Le VIX présente également des pics saisonniers importants à l’automne, ce qui renforce le sentiment de risque.
Les marchés obligataires ne sont pas à l’abri des pressions saisonnières, puisque les obligations d’État à long terme ont perdu de la valeur en septembre au cours de la dernière décennie, en partie en raison d’importantes émissions destinées à financer les dépenses publiques. Compte tenu de ces tendances, les investisseurs peuvent s’attendre à un environnement de marché plus dynamique à l’automne. Les portefeuilles de Fiduciary Trust Canada sont diversifiés sur le plan sectoriel et géographique, ce qui leur confère un cadre solide pour atténuer la volatilité des marchés.
* Données provenant de FactSet au 4 septembre 2025.
1. Mesurées par l’indice des obligations universelles FTSE Canada
2. Mesurées par l’indice composé de rendement total S&P/TSX
3. Mesurées par l’indice de rendement total S&P 500 en $ CA
4. Mesurées par l’indice de rendement total MSCI EAEO en $ CA
5. Mesurées par l’indice de rendement total MSCI Marchés émergents en $ CA